Ouvrages Année : 2020

Intangible cultural heritage on the threshold of the social sciences

Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales

Résumé

The entry into force of the 2003 Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage (ICH) led, as early as 2009, to the submission of the first candidatures for inclusion on Unesco's lists, even though the field of ICH was still little-known among heritage researchers and stakeholders. After several years marked by the predominance of ethnological research on this new heritage, the Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Normandy) hosted an international symposium from September 24 to 29, 2012, bringing together researchers from several disciplines (ethnologists, anthropologists, economists, lawyers, historians, geographers), Unesco officials, cultural administration civil servants and associative field players. For the first time, participants confronted contrasting readings of the history of the ICH, the political value of this heritage and the role played by the participation of "communities". Nourished by numerous case studies drawn from both the international context and the territorial context of Normandy, the Cerisy colloquium was the first large-scale collective intellectual undertaking devoted to ICH, where the premises of multi-disciplinary research were set out, promising the developments we see today. As such, it represented a decisive turning point in heritage studies related to the intangible. This important volume brings together the proceedings of this major meeting, a landmark in the history of reflection on the implementation of the Unesco Convention. Translated with DeepL.com (free version)
L’entrée en vigueur de la Convention sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) de 2003 a abouti, dès 2009, au dépôt des premières candidatures sur les listes de l’Unesco, alors même que le champ du PCI était encore peu connu des chercheurs et des acteurs du patrimoine. Après plusieurs années marquées par la prédominance des recherches ethnologiques sur ce nouveau patrimoine, le Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Normandie) accueillait du 24 au 29 septembre 2012 un colloque international rassemblant des chercheurs de plusieurs disciplines (ethnologues, anthropologues, économistes, juristes, historiens, géographes), des responsables de l’Unesco, des fonctionnaires de l’administration culturelle et des acteurs de terrain associatifs. Les participants y confrontaient pour la première fois des lectures contrastées de l’histoire du PCI, de la valeur politique de ce patrimoine et du rôle qu’y tient la participation des « communautés ». Nourrit de nombreuses études de cas empruntées au contexte international mais aussi au contexte territorial de la Normandie, ce colloque de Cerisy fut ainsi la première entreprise intellectuelle collective de grande ampleur consacrée au PCI où ont été énoncés les prémisses de recherches pluridisciplinaires promises aux développements que l’on constate aujourd’hui. Il a de ce fait constitué un tournant décisif dans les études patrimoniales liées à l’immatériel. Cet important volume réunit les actes de cette rencontre majeure qui a fait date dans l’histoire de la réflexion sur la mise en œuvre de la Convention Unesco.
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Dates et versions

hal-04908691 , version 1 (23-01-2025)

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Citer

Julia Csergo, Christian Hottin, Pierre Schmit (Dir.). Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2020, Ethnologie de la France et des mondes contemporains, Pascal Liévaux, ⟨10.4000/books.editionsmsh.15990⟩. ⟨hal-04908691⟩
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